Aujourd'hui j'ai opté pour vous un sujet un peu atypique : les auto-écoles à l'étranger. Un article que j'ai décidé d'écrire en me rendant compte à quel point le permis de conduire est une plaie ! Comme de nombreuses personnes, j'ai moi aussi eu beaucoup de mal avant d'obtenir (enfin!) mon permis de conduire. Alors, si vous faites partie de ces personnes, cet article est pour vous !

J'étais désespérée à l'idée de l'avoir un jour surtout après l'avoir raté à deux reprises... et j'imagine que vous lisez cet article parce que vous êtes vous aussi dans ce cas. Quoiqu'il en soit, après avoir passé 3 ans à reporter mon permis parce que je n'avais pas le temps... ou la motivation et suite à une opportunité de stage à l'étranger, j'ai finalement pris la décision de la dernière chance.

Après de nombreuses candidatures peu fructueuses, j'avais enfin décroché un poste à Barcelone : une ville où je ne connais personne et où je risquais d'avoir beaucoup de temps libre (six mois, ça paraît long quand on vit seule et sans repère). J'ai donc pris la décision de le passer là-bas ; je devais juste trouver une auto-école à proximité de mon logement et le tour était joué. Mais très vite, j'ai été confronté au pessimisme de mes collègues...

Je dois reconnaître que je ne me suis pas immédiatement inscrite à l'auto-école. Mes premiers échecs m'avaient minée et je n'avais plus confiance en moi pour y arriver. Je me disais simplement : "Ça ne sert à rien de jeter l'argent par les fenêtres." ou encore, "A quoi ça sert de financer le permis si de toute façon j'allais échouer ?", "Si ça se trouve il y a des arnaques ?", ...

Et puis après j'ai rencontré mes collègues et elles ont commencé à me monter la tête. L'une était française d'origine et à dû le repasser trois fois et l'autre était une native et se trouvait dans la même boucle.

Elles m'ont exposé divers arguments pour me dissuader de le passer. Selon elles, le permis à Barcelone est plus dur qu'en France à cause de la barrière de la langue et des termes techniques trop complexes à comprendre surtout pour une étrangère.

Juste avant j'avais vu une auto-école qui me semblait intéressante avec un prix étonnamment bas comparé à la France mais les paroles de ces filles raisonnaient dans ma tête au moins jusqu'à tomber sur cette deuxième auto-école... : HOY VOY.

Quand j'ai parlé avec la responsable administrative de l'auto-école, j'ai tout de suite eu le coup de foudre et mon flot de pensées a commencé à changer : "Et si je pouvais l'avoir cette fois ?", "Et mes collègues avaient tort ?", "Peut-être qu'ELLES n'ont pas réussi à l'avoir du premier coup mais JE NE SUIS PAS ELLES !", ...

Grâce à cette discussion d'au moins une heure où j'ai liquidé tous mes doutes sur la possibilité d'avoir mon permis en 5 mois (car j'avais liquidé un mois et des poussières avant de me décider), j'étais persuadée que c'est dans cette auto-école que je l'aurais. Depuis ce jour, j'avais cette certitude en tête et je me suis lancée. Je me répétais tous les jours de croire en moi et j'admettais tous les jours qu'on avait tous des capacités différentes. En conséquence, si ces filles trouvaient le permis à Barcelone trop dur, ça restait leur impression, pas la mienne.

C'était la première fois de ma vie que j'investissais en moi et ça a marché. Non seulement j'avais repassé mon code avec succès mais en plus, j'ai aussi eu mon permis du premier coup (même avec une jambe qui tremblait, un cerveau compressé par le manque d'oxygène et un créneau à effectuer sur une place de la taille d'une noisette).